Voici les notes de l'entretien de préparation de l'atelier du 23 janvier 2016 que nous avons eu avec Maja le 1 décembre 2015.

• Si nous invitons un “jeune”, il serait plus approprié d'en inviter deux, pour le mettre à l'aise et éviter qu'il ne se sente isolé.

• Une bonne façon de co-animer consiste à se partager les rôles comme suit
  • Contenu
  • Dynamique de groupe & matériel

• Pour une transmission fidèle, il serait plus approprié de faire participer les artistes à tout le processus.
  • Nous éviterions ainsi une distorsion due à l'“interprétation de l'interprétation” de notre journée de réflexion.
  • Nous pouvons les faire participer en tant qu'auditeurs plutôt qu'en tant que membres actifs, si nous le souhaitons.
  • Si nous souhaitons les garder hors du processus / si ils ne souhaitent pas s'impliquer sur la journée, le briefing devra être très clair, nous devrons expliciter clairement les éléments clé du scénario que nous voulons voir dans les oeuvres pour que la transcription reste fidèle.

• La méthode la plus appropriée par rapport à nos objectifs semble être la méthode 2x2 (Shell/GBN Method).
• Les points ci-dessous sont des remarques spécifiques de Maja concernant notre atelier, elles sont structurées de manière à reprendre la structure de la page décrivant la méthode 2x2.

• Formuler une question plutôt qu'un problème ouvre plus la discussion.
  • Si nous définissons la question nous même, nous pouvons guider la discussion dans une direction qui nous semble riche, et gagner du temps sur le processus.
  • Si nous laissons l'opportunité au groupe de le faire, ils seront probablement plus engagés.
  • Pour définir la question, nous devons compter env 20 min.

• Cette étape là n'est pas spéculative, elle vise à lister les facteurs de la situation présente, susceptibles d'influer sur notre question.
• On va classer les facteurs de la façon suivante :
  • Ceux qui sont connus (p ex fraction de la population vivant sous le seuil de pauvreté).
  • Ceux qui sont supposés (p ex la nature collaborative de l'humain en société).
  • Ceux qui sont inconnus (p ex l'effet d'un RBI à l'échelle d'un pays).
• Demander aux participants de les noter sur des post-its (nb limité par participant), avant de lancer une discussion pour compléter.
• Pour cette étape, nous devons compter env 30 min.

• Les “drivers” sont situés entre présent et futur.
• Ils incluent les tendances (très visibles) et les signaux faibles (peu visibles).
• Il faut tenter d'identifier les forces qui vont agir sur notre question, qu'elles soient positives ou négatives.
• Elles vont, avec l'oeuvre du temps, influer sur les facteurs identifiés à l'étape 2, et rendre certaines suppositions et inconnues actuelles connues (pour le meilleur ou pour le pire).
• Demander aux participants de les noter sur des post-its (nb limité par participant-e), avant de lancer une discussion pour compléter.
• Modérer la discussion comme un brainstorming, donc pas d'analyse critique des “drivers” à ce stade, on met tout ce qu'on a sur le papier.
• Pour cette étape, il peut être intéressant de travailler par plus petits groupes.
• Nous pouvons nous appuyer sur les catégories STEEP (social, technologique, écologique, économique, politique) pour les identifier.
• Pour cette étape, nous devons compter 45-60 min.

• Après regroupement des “drivers” similaires, nous devons identifier le top 10 des drivers les plus importants et les plus incertains.
• Pour cela, nous pouvons utiliser la méthode de la température, qui consiste à donner à chaque participant-e-s des gommettes qu'il va poser sur les post-its des “drivers” les plus significatifs selon lui/elle.
• Cette méthode de la température permet de choisir les drivers sans confronter les opinions trop fortement, et avoir des gens déçus de “perdre” le débat.

• Après avoir sélectionné le top 10 sur la base des “points de température”, nous procédons à l'identification des deux drivers les plus importants et incertains par la méthode de la sociométrie (les participants se placent dans l'espace en fonction du niveau d'importance et d'incertitude qu'ils attribuent au “driver”, ce qui nous permet d'identifier l'opinion du groupe quant au deux plus importants).
• L'étape de sociométrie est parfaite juste avant/après manger.

• Sur la base des deux incertitudes critiques identifiées, construire quatre cadrants correspondants à toutes les combinaisons des deux extrêmes de chaque incertitude critique.
• Nommer les deux extrêmes de chaque incertitude critique.
• Décrire comment les “drivers” se comporteraient dans chaque cadrant.
• Eventuellement sélectionner certains des facteurs et procéder de la même façon.
• Ne pas oublier de nommer les scénarios, pendant le processus ou à la fin.

• L'idée des “ moodboards” est de transcrire collectivement l'atmosphère de chaque scénario, distiller l'essence de chaque scénario en images et en mots.
• L'objectif est de répondre à la question “Quel serait le ressenti de ce monde ?” ou à la question “A quoi ressemblerait ce monde ?”.
• Pour cela, il peut être utile de demander aux gens à l'avance d'apporter dix images (positives et négatives) en rapport avec le sujet, qu'ils pourront ainsi coller sur les “moodboards”.
• Pour cette étape, compter env 30 minutes, en fonction du nombre de scénarios auxquels chaque participant compte contribuer.

• Formuler succintement la réponse à la question initiale de chaque scénario.

• Une bonne façon de finaliser la discussion consiste à demander aux gens de formuler leur ressenti de la journée en trois mots-clé, comme dans les “listening circles”.
• Finir en suite avec un clap/saut coordonné.

• Maja pense que nous pouvons laisser l'opportunité aux participants de contribuer si ils le souhaitent, sans l'imposer. Selon elle, c'est une chouette opportunité que nous leur offrons, et certains qui en auraient les moyens pourraient souhaiter soutenir financièrement.